Création au carrefour du mot, du son et du sens, autour d'un poème d'Édouard Glissant nommé Les Indes (1956).

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    L'humanité se heurte à ses épisodes les plus sombres, prémisses de notre histoire et de nos souffrances enfouies, graine de notre lien au monde et à l'autre. De la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb, des rêves suscités mais également des traumatismes, sa violente conquête et l'odieux trafic d'esclaves déracinés qui suivit… Un voyage où le calme devient  parfois insoutenable tandis que la tempête, libératrice.

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   Il s'agît là d'un poème épique dont les chants introduits par les mots de Glissant, nourrissent une musique inévitablement métissée où dialoguent saxophone, piano, et percussions. Trois continents s'y rencontrent. De la danse séductrice des castagnettes aux cadences effrénées des grands tambours, les univers s'entremêlent doucement ou s'entrechoquent aux rythmes du récit.

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   Toujours à la frontière entre écriture et improvisation, Lezenn puise dans le jazz né de cette histoire, se nourrit de musiques anciennes, d'atmosphères impressionnistes du 20eme siècle, explose, susurre et ne lâche son auditeur que lorsque la rive est sous ses pieds.

 

 

"Pour en finir avec les caravelles du malheur." (Edouard Glissant)

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Ils ont aimé :

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• "Merci pour la petite merveille. Votre son met l'écoute dans le flux du poème. Belle inspiration, belle respiration ! Fraternellement" Jacques Coursil.

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• "Dernièrement, Mahagony a enchanté le Château du Plessis. Originale et méditative, cette face du jazz brille et balance comme la proue de la Santa Maria. Nina et Pinta suivent la houle et envoient des mélodies salines de coques de bateau..ces trois garçons sont géniaux, ils nous font voyager au rythme du saxo, du piano et des belles percussions. A découvrir absolument..." Isabelle de saint Loup (NR37)